Lafarge est pleinement mobilisé pour restaurer l’intégrité de son usine de la Malle à Bouc-Bel-Air (dep. 13), suite à l’attaque incompréhensible dont elle a été victime, alors qu’il s’agit d’un site à la pointe de la transition bas carbone de la construction.

A la suite de la violente attaque dont a été victime l’usine de la Malle le samedi 10 décembre dernier, Lafarge met tout en œuvre pour accompagner les salariés de l’usine qui ont été profondément choqués par cette action violente.

Pour l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs Lafarge, c’est un sentiment d’incompréhension qui prédomine, car tous sont personnellement engagés dans la mission de décarbonation de leur activité, aujourd’hui à la pointe de la transition écologique de l’industrie de la construction.

L’usine de la Malle Bouc-Bel-Air compte parmi les sites les plus avancés, en France et en Europe, pour la production de matériaux de construction bas carbone. Le site a notamment piloté le développement de ciments innovants à base d’argile qui permet de réduire jusqu’à 50% l’empreinte carbone de ses matériaux – selon la technologie employée – et sert d’exemple à présent pour le déploiement de ses solutions sur plus de cinq sites en Europe. Le site innove également en termes d’énergie décarbonée avec le traitement et le recyclage de biomasse pour alimenter ses opérations.

Vivier économique local, ce site dispose d’un fort ancrage régional, avec 90% de ses clients parmi les entreprises de construction de bâtiments collectifs, d’infrastructures publiques et de maisons individuelles dans la région.

Il est également important de rappeler que le site de La Malle mène 2 projets lauréats du Fonds décarbonation de France Relance pour accélérer la décarbonation des matériaux de construction :

  • Formulation Bas Carbone : la conversion de ses opérations pour produire de façon pérenne de l'argile calcinée pour la formulation bas carbone de ses ciments ;
  • Energie Décarbonée : un nouvel atelier de traitement pour le recyclage de biomasse issu de « fines de bois » pour servir de combustibles décarbonés pour ses opérations.


Loïc Leuliette, porte-parole de l’entreprise a déclaré : « S’attaquer au leader de la décarbonation des matériaux de construction revient à attaquer tous les acteurs de l’industrie mobilisés dans notre pays en faveur de la transition écologique. A l’heure de la réindustrialisation de la France, cette attaque est d’autant plus regrettable au regard de l’implication de notre entreprise dans les territoires. »

Lafarge a déposé plainte et espère une identification rapide des auteurs, et procède dans le même temps à un renforcement de l’ensemble des dispositifs de sécurité de tous ses sites majeurs.

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